L’ARBRE A VENT : « L’éolien de proximité réinventé par New Wind »

A 50 ans, Jérôme Michaud-Larivière, se lance un pari fou : créer un arbre composé de minis éoliennes pour apporter une alternative au problème éolien.

Jérôme Michaud-Larivière n’a rien d’un entrepreneur classique. Etranger tant au monde de l’entreprise qu’à celui des ingénieurs, le fondateur de New Wind est pourtant parvenu à créer un produit technologique particulièrement innovant, résultant du principe « think global, act local ».

Après une longue carrière d’écrivain et de scénariste, c’est, âgé de 50 ans que Jérôme décide de bousculer sa vie professionnelle. Désireux de se rendre utile et d’essayer d’apporter un héritage positif et durable pour l’environnement, Jérôme se lance dans une reconversion professionnelle inattendue

L’idée de l’arbre à vent est d’abord née dans l’un de ses romans, pur produit de son imagination. L’auteur était en effet intrigué par le mouvement continu des feuilles des arbres, agitées par une énergie irrégulière indépendamment de la présence ou de l’absence de vent. C’est donc de cette invention fictive où les arbres seraient une source d’énergie qu’est né l’arbre à vent de Jérôme Michaud-Larivière quelques années plus tard.

A l’heure où la demande en électricité ne cesse de s’accroître dans le monde entier, s’accompagnant d’une augmentation continue des prix du kWh – plus de 25% d’ici 2016 selon la Commission de Régulation de l’Energie – l’arbre à vent présente une alternative intéressante aux actuels principes de production énergétique.

En effet, si l’éolien souffre d’intermittence et nécessite des vents puissants (5 mètres / seconde) uniquement accessibles en hauteur, le concept de l’arbre à vent part d’un postulat inversé pour pallier les contraintes de l’éolien. Véritable pari technologique, l’arbre à vent est ainsi pensé pour être, à l’inverse, « petit, relativement bas et avec une multitude de minis éoliennes».

Les avantages de l’arbre à vent :

– Performance. Rendement annuel important grâce à un seuil de démarrage faible (2m/seconde contre 5m/seconde pour l’éolien classique). Conséquence directe, l’arbre à vent est actif en moyenne 200 jours par an contre 110. « Un arbre peut ainsi produire 2,5kW et couvrir les besoins électriques d’un foyer de 4 personnes hors chauffage (avec deux arbres tous les besoins sont couverts) ». Il peut avoir d’autres fonctions : éclairer 25 réverbères à Led, alimenter des bâtiments publics etc.

– Adaptabilité. Le rendement est d’autant plus élevé grâce à la capacité de l’arbre à capter tous les types de vent (laminaires, plats ou de traîne), même les turbulences liées au déplacement des véhicules par exemple.

– Facilité de maintenance. Au vu de l’indépendance de fonctionnement des turbines, le risque de panne de l’arbre à vent est minime. Chaque « feuille » peut en effet être remplacée sans affecter l’activité de l’ensemble de l’arbre.

– Esthétique et silencieux. Imaginé par le designer Claude Colluci, l’apparence de l’arbre à vent a été pensée pour être à échelle humaine et permettre ainsi de créer « un lien de sympathie entre le consommateur et l’arbre », explique Jérôme. L’objectif étant que l’arbre à vent devienne une source d’économie et de production énergétique adopté par chacun, ce dernier est silencieux en plus d’être esthétique.

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http://www.arbre-a-vent.fr/Arbre-vent_31.html